Nous lançons aujourd’hui un nouvel événement vélo sur lequel nous travaillons depuis quelques mois en essayant d’oublier nos vieux réflexes en nous projetant dans ce monde “post” covid où les enjeux sociétaux et environnementaux se font de plus en plus pressants.
Notre premier axe de réflexion : comment organiser un événement avec un impact sur l’environnement le plus faible possible ?
Facile nous direz-vous ! Le meilleur moyen de protéger l’environnement serait de ne pas organiser cet événement, nous sommes tous d’accord !
Cependant, un événement sportif, c’est pour beaucoup de monde, et pour nous :
-un formidable outil pour se motiver à faire du sport au quotidien afin d’être en forme le jour J.
-un cercle vertueux avec un énorme impact positif sur le physique et le mental des participants.
Et nous savons tous qu’une activité physique régulière est le meilleur moyen pour rester en bonne santé.
Dans ce cas, comment respecter l’environnement en donnant l’occasion aux gens de sortir de leur canapé tout en se rassemblant pour vivre leur passion ?
Car d’un autre côté, après plus de 10 années passées dans l’organisation d’événements outdoor de masse, le constat environnemental est mitigé.
Déplacements des participants sur l’épreuve, cadeaux participants souvent fabriqués à l’autre bout de la planète, parfois dans des conditions douteuses, le tout pour que ces derniers, souvent d’une qualité médiocre pour des sportifs confirmés, finissent au fond d’un placard sans être utilisés, et nous en passons.
Il est encore plus difficile d’être vertueux quand on interroge les participants. En effet, des initiatives pour améliorer l’impact carbone passent souvent aux yeux de ces derniers comme une bonne excuse pour limiter la qualité de la prestation en gardant les mêmes tarifs et ainsi, gagner plus d’argent.
Sauf que, oui, sauf que… En réalité, un cadeau local comme une bouteille de vin ou de bière va souvent coûter plus cher à l’organisateur qu’un tee-shirt fabriqué en Asie. Sans parler des contraintes de logistique. Quand 100 tee-shirts tiennent dans un carton, une bouteille prend beaucoup plus de volume et pèse bien plus lourd.. Complexe lorsqu’il s’agit de doter plusieurs milliers de participants.
Le challenge est difficile. Faut-il changer tout le modèle ? Un jour, est-ce que les gens n’oseront plus ruiner leur bilan carbone de l’année pour aller faire une course à l’autre de la France ou du monde ? Faut-il arrêter de se rassembler ? Un modèle d’événements plus éco-responsable est-il possible ?
C’est ce que nous allons essayer de faire avec l’événement des Biclous et des Potes que nous lançons aujourd’hui.
Dans les prochaines semaines, nous vous présenterons nos pistes d’amélioration, en espérant susciter des débats et des idées.
Si vous souhaitez échanger sur ces problématiques, nous nous tenons à votre disposition.
A bientôt.
Pierre-Henri PROST.