Le déplacement des participants


Suite de la série : comment organiser un événement avec un impact sur l’environnement le plus faible possible ?

Voici un sujet difficile, le déplacement des participants.

Toute action pour limiter l’impact d’un événement, même la plus petite, n’est pas négligeable. Cependant, elles peuvent paraître d’un faible impact si des milliers de personnes débarquent de l’autre bout du monde en avion. Et je ne me lance même pas dans un débat sur les JO ou encore la coupe du monde de foot, elle est où déjà ? Je vais être honnête, c’est un sujet que je maîtrise mal. Je n’ai pas de chiffres précis à mettre en avant, seulement des observations personnelles donc je ne vais pas m’étendre sur ce constat. 

Parlons plutôt des solutions ?

Premièrement, en échangeant sur le sujet avec l’organisateur d’un événement attirant beaucoup d’étrangers, il m’indiquait qu’une tendance nette se dégageait post covid. Les participants avaient tendance à prolonger leur séjour lorsqu’ils participaient à une épreuve. Ainsi, l’événement devenait le prétexte pour des vacances touristiques plus longues dans un autre pays. Une formule plus séduisante qu’un simple aller / retour de 2-3 jours. 

Deuxièmement, on peut espérer que dans un avenir proche, les modes de déplacements seront “plus” propres.

Mais en attendant, que faire ? Sur Des Biclous et Des Potes, le levier principal sera de réduire la « zone de chalandise ». Notre objectif : ne pas communiquer au-delà d’un rayon de 2h00 autour du lieu de départ.

Les avantages : 

-On peut inciter les participants à venir en vélo pour les voisins ou en train pour les autres (Sain Bel étant desservi par le Tram Train en lien direct avec Lyon et L’Arbresle desservi par de nombreuses lignes).

-Communiquer sur une zone de chalandise locale est plus simple que lorsqu’on vise une clientèle nationale ou internationale.

Les inconvénients : 

-Réduire la zone de chalandise réduit le nombre de prospects même avec la proximité de l’agglomération Lyonnaise. Il faut donc s’attendre à avoir beaucoup moins de participants et réussir à équilibrer les comptes malgré cela, certaines dépenses étant incompressibles.

-Quid du renouvellement des participants sur le long terme, pour les mêmes raisons.

-Il faut accepter d’être une épreuve locale et de le rester.

Voilà un gros défi de plus pour cet événement !

Pierre-Henri PROST


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